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je suis touchée par ces écrits , d'autant plus que je suis métisse (de père malgache et de mère antillaise)
a
Par GHISLAINE, le 13.05.2012
il est difficile d'écrire un commentaire après avoir lu une telle tragédie humaine. tout mal sciemment causé à
Par BERRODIER Bruno, le 17.11.2010
j'aime presque toutes tes photos et surtout celle la
Par simon laisabotsy, le 02.05.2010
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Date de création : 17.01.2010
Dernière mise à jour :
14.05.2012
20 articles
Notre association, LES FLEURS DE L'ENFANT JESUS, a pour but d’aider et d’accueillir les enfants de la campagne scolarisés à Vohémar, Madagascar.
* Notre projet :
Construire un centre d'accueil pour les enfants de la campagne qui viennent faire leur scolarité en ville.
* Pourquoi ce projet ?
A Madagascar, les enfants qui vivent à la campagne n'ont pas toujours accès à l'éducation, car leurs villages sont en général très isolés, à plusieurs jours de marche des villes. Il y a parfois des écoles dans ces villages, mais elles sont rares et s'arrêtent au primaire. Si les enfants veulent aller au collège, ils sont obligés d'aller vivre en ville. Mais leurs parents ne peuvent trouver du travail qu'à la campagne, où ils cultivent les terres.
Les enfants qui veulent aller au collège sont donc obligés d'aller vivre en ville sans leurs parents, et avec très peu de moyens. Ils se retrouvent alors livrés à eux-mêmes, et bien souvent sont victimes de la malnutrition, de la pauvreté, et du manque d'éducation. Certains sont maltraités, d'autres tombent dans la drogue ou la prostitution, les jeunes filles tombent enceintes très jeunes et succombent à des avortements ou à des accouchements catastrophiques. Dans le meilleur des cas, ils souffrent tout simplement de solitude, car ils n'ont personne vers qui se tourner en cas de détresse.
Parce que j'ai fait partie de ces enfants-la, je veux aujourd'hui les aider à s'en sortir.
* Le projet en pratique :
Je souhaite créer un centre d'accueil où ces enfants pourront vivre et trouver des adultes pour les encadrer et leur donner l’éducation, l’amour et l'affection dont ils ont besoin.
A terme, il s'agit aussi de démontrer aux parents qui vivent à la campagne que les études sont nécessaires et bénéfiques pour leurs enfants.
Ce centre permettra de prendre en main l'avenir de ces enfants. Cela veut dire, les éduquer, s'assurer de leur bonne santé, mais aussi les aider à vivre leur vie d'enfance et d'adolescence. Leur donner l'occasion de jouer… en dehors de l'école.
Plus concrètement, il s'agira d'une maison qui pourra héberger une vingtaine jusqu’à cinquantaine (20 à 50) d'enfants, ainsi que les adultes formant le personnel d'encadrement. Pour le moment il s'agit de moi-même et d'une institutrice recrutée localement.
Ce centre sera localisé à Vohémar, dans la région SAVA, au nord de Madagascar. Nous avons déjà trouvé le terrain.
Mais pour la construction de la maison, nous avons encore besoin d'aide.
* Le financement du centre:
Le centre sera construit grâce aux dons récoltés par l'association.
Une fois le centre en place, son fonctionnement sera financé :
Par des aides extérieures (dons, aides gouvernementales et internationales)
Par son activité propre : réalisation de spectacles, de conférences, et autres activités ludiques qui permettront d'augmenter l'autonomie financière du centre.
Par une cotisation des parents d'élèves : il est important que les parents participent, même de manière minime, aux frais d'accueil de leurs enfants. Bien évidemment l'objectif du centre n'est pas de faire des bénéfices, mais d'aider les enfants de la campagne... et leurs parents.
* Structure de l’association:
Les Fleurs de l’Enfant Jésus est une association caritative à but non lucratif localisée à Vohéma, Madagascar
L'année dernière, il y a dix mois maintenant, s'est passée une histoire triste, une histoire qui m'a bouleversée.
Cette histoire a été pour moi le déclic qui a déclenché la création de cette association, pour que cela n’arrive jamais plus.
Il s’agit de l’histoire d’une jeune fille de 15 ans qui s’appelle Francia, c’était une paysanne, une fille de la campagne qui vivait en ville à Vohémar pour poursuivre ses études en classe secondaire.
Francia et sa sœur de 13 ans, Dida, vivaient ensemble toutes seules à Vohémar, parce que leur mère devait travailler dans leur village à la campagne mais qu'elles étaient obligées d'aller à l’école en ville .
J'étais proche de Francia car j'ai pris l’habitude de rendre visite aux élèves qui vivent seuls à Vohémar et dont les parents travaillent à la campagne, comme moi lorsque j’étais plus je jeune.
J’ai vu Francia pour la dernière fois en octobre dernier, quand j’étais en vacances à Vohémar. Je me souviens lui avoir dit de prendre soin d'elle et de continuer à bien travailler à l'école.
Mais à ce moment là, elle était déjà enceinte... elle ne me l’a pas dit ou bien elle l'ignorait aussi. Quelque mois plus tard on m’a dit que Francia avait quitté l’école et était retournée à la campagne parce qu’elle était enceinte.
Quatre mois après son retour, Francia est morte pendant l’accouchement, ainsi que son bébé.
Lorsque j’ai demandé ce qui s’est réellement passé, on m’a raconté qu’il y a eu une complication pendant l’accouchement : à la campagne, il n’y a pas de docteur ni de sage- femme, juste une « renin-jaza » (en malgache) cela veut dire une sage femme tradutionnelle. Francia a souffert pendant trois jours avec son bébé dans le ventre avant de mourir. Au quatrième jour sa mère a décidé de l'amener à l’hôpital de Vohémar, mais il était déjà trop tard. C’est là qu’elle est morte avec son bébé.
Elle n'avait que 15 ans, elle était tombée enceinte en classe de 5ème, tout cela par manque d’éducation, d’encadrement, d’affection et d’amour.
Le père de ce bébé a dit que l’enfant n’était pas de lui, il a dit cela parce qu’il ne voulait pas aller en prison car Francia était encore mineure. Il ne voulait pas d’enfant et a refusé d'assumer sa responsabilité.
Francia vivait toute seule avec sa petite sœur en ville sans parents, elle n’a eu personne pour la conseiller, la guider dans sa vie d’adolescente.
Elle faisait tout ce qu’elle pensait être juste et bien, mais elle ne savait pas quelle route elle devait suivre…personne n'a été là pour elle.
Je vous raconte tout cela parce que ce n’est pas la première fois qu’il y a un élève, une fille ou un garçon de la campagne qui meurt à cause d’un manque d’encadrement … chez nous.
Il y a eu des adolescents qui se sont suicidés parce qu’ils n'ont trouvé personne avec qui partager leurs problèmes, à qui ils peuvent parler et qui pourra comprendre ce qu’ils ressentent.
Il y a des garçons qui se droguent et qui deviennent des voyous, des filles qui finissent par se prostituer …
Devant ce constat, les parents à la campagne font les mauvaises conclusions : ils disent que c’est mieux pour leurs enfants de rester à la campagne et d'aider les parents aux champs. Pour les filles, l'avenir c’est de trouver un homme et élever ses enfants, pour les garçons c’est de travailler dur pour avoir une femme et beaucoup d’enfants. Voila ce qui est considéré comme une réussite pour eux. Il y a donc beaucoup de parents de la campagne qui pensent que l’étude en ville ne fait qu'empoisonner leurs enfants. Et donc beaucoup d'enfants qui restent la campagne et n'ont pas accès a l'éducation à laquelle ils ont droit.
«Regarder la souffrance et la pauvreté à la télévision, c'est une chose … et ça peut presque devenir une habitude. Mais les vivre, c'est vraiment différent.»
Pour nous joindre :
Mademoiselle Zarasoa Nina Marie Louie
Bloc 98 Cu porte D Ambohipo 101 Antananarive
E mail : ninaragazza6@yahoo.fr
Ninaragazza6@hotmail.fr
Tel : 00261324113592
00261341350119
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